Tout savoir sur la dégustation du whisky

Vous en connaissez le goût intense, racé, et l’arôme profond, tenace. Ce spiritueux mondialement apprécié, riche en bouche, offre une gamme aromatique variée. Il est parfois boisé, ou, plus original, offre des senteurs de tourbe ou des arômes d’agrumes. Le whisky est un voyage gustatif et olfactif à lui tout seul, mais il n’est pas qu’un seul whisky, bien au contraire. Les amateurs de whisky le savent, il existe de nombreux types de whisky, et des modes de fabrication divers.

Les différents types de whisky

Il y a deux façons de classer les types de whisky. Tout d’abord par le mélange, ou l’absence de mélange.

Les single et purs malts

Le single malt, issue d’une céréale maltée, le plus souvent de l’orge, parfois aussi du seigle, provient d’une seule distillerie. Si vous mêlez plusieurs single malts, d’âges divers et issus de diverses distilleries, vous obtiendrez un pur malt, appellation ô combien trompeuse. Les singles et les purs malts sont parfaits pour la dégustation.

Le blended whisky

Le blended whisky, quant à lui, est un assemblage de plusieurs whiskies, single malt ou non, en provenance de diverses distilleries. C’est le whisky de l’apéritif, des cocktails, celui consommé en boite de nuit. Le bourbon, comme le pure et le blended, est également un mélange, mais un mélange de whiskies élaborés à partir de maïs, pour au moins la moitié de leur composition. S’il a connu une maturation en fût de chêne pendant au moins deux ans, il reçoit l’appellation de « straight bourbon ».

Après les mélanges, la provenance.

Le whisky écossais

Le whisky écossais est le roi des whiskies. Les puristes le préfèrent. Avec le fameux Jura, ou un bon Laphroaig, pour ne citer que les plus connus, vous ne ferez aucune fausse note. Le whisky écossais, aussi appelé « scotch whisky », est généralement fait exclusivement à partir d’orge maltée, mais il est aussi parfois composé d’un mélange d’orge maltée, d’autres céréales et d’orge non maltée. Le chivas, d’origine écossaise, est produit actuellement par une entreprise française.

Le whisky irlandais

Le whisky irlandais a lui aussi ses lettres de noblesse. Les single malts irlandais sont réputés dans le monde entier.

Le whisky américain

Le whisky américain se caractérise par l’utilisation de divers types de céréales, dont le seigle, le maïs, le blé et l’orge. De nombreux bourbons proviennent également des Etats-Unis. Voisins et parfois rivaux, les whiskies canadiens se caractérisent par l’utilisation du seigle dans tous les mélanges de céréales. Et pour cause : le seigle est une céréale adaptée aux climats les plus rudes.

Le whisky japonais

Le whisky japonais suscite lui-aussi l’intérêt. La production japonaise est aujourd’hui riche et variée, et ne verse jamais dans l’amateurisme. Certains whiskies japonais ressemblent à s’y méprendre à un single malt écossais.

La fabrication du whisky

Toute fabrication de whisky commence par un maltage : les grains de céréale sont plongés dans l’eau, pour en activer la germination. Ils sont ensuite séchés, et broyés en farine. Cette préparation est alors brassée avec de l’eau chaude, ce qui va avoir pour effet de changer l’amidon en sucre. Avec un peu de levure, le sucre va se transformer en alcool. C’est l’étape de la fermentation, qui dure au moins deux jours.

 

Vient l’étape de la distillation, une fois, deux fois ou trois fois, puis de l’eau pure est ajoutée. Le whisky ainsi obtenu va gagner en caractère, en arômes et en couleur lors d’un vieillissement d’au moins trois ans en fût de chêne.

Dans quel verre le déguster ?

Avant même de déguster un bon whisky, et surtout pour déguster un bon whisky, il faut choisir son verre. Une idée reçue fait rage, celle du traditionnel verre large et sans pied, comme un pot à moutarde. Quelle erreur ! Les puristes préféreront déguster leur whisky dans un verre qui révélera mieux les saveurs et les arômes, un verre muni d’une base large mais d’un col étroit, et si possible un verre à pied. Ainsi, la forme « tulipe » se prête très bien à la dégustation du whisky. Bien sûr, un verre à whisky doit aussi être d’une transparence irréprochable, pour en savourer également la belle couleur. Vous trouvez de parfaits verres à whisky sur cristalartdeco.com. Une fois muni d’un verre digne de ce nom, n’oubliez pas de faire légèrement tourner le spiritueux dans le verre, pour l’oxygéner avant la dégustation. Prenez ensuite quelques secondes pour sentir votre whisky.

Certains ouvrent leur whisky en y versant un peu d’eau, d’autres le boivent sec, spécialement quand il s’agit d’un single malt âgé. Ensuite, il ne reste plus qu’à boire : place au plaisir, tout simplement.

A quel moment boire un whisky ?

Une bonne dégustation se satisfait mieux d’un peu de calme. Le meilleur moment pour boire un whisky dépend sans doute de la nature et des parfums du breuvage : les jeunes et fruités se prêtent bien aux apéritifs, les whiskies plus charpentés sont parfaits pour les fins de repas.

Peut-on le boire avec des glaçons ?

Non, définitivement non. Le glaçon, c’est le seul élément à proscrire absolument dans un verre à whisky. Un glaçon va anesthésier le goût du whisky et glacer tout parfum. C’est la mort brutale et sans appel d’un spiritueux qui, pourtant, ne demande qu’à être savouré avec délectation.

Confortablement installé, muni du conseil sympathique de quelques amis connaisseurs, ouvrez cette bonne bouteille, fruit d’un savoir-faire ancien, et faites tourner quelques instants la robe délicate d’un whisky choisi avec soin. Le plaisir sera au rendez-vous.